quinta-feira, 14 de dezembro de 2017

O que é a genealogia?

Vale a pena aprendermos um pouco mais sobre a ciência do "nascimento" , com a iniciativa que o 'famicity' e seu aplicativo, ajuda os interessados, a construir a história das famílias !

Qu'est-ce que la généalogie ?
Du grec "génos" et "logos", signifiant respectivement "naissance" et "science", on peut dire que la généalogie est la science de la naissance - un peu d'étymologie, ça fait pas de mal ! La généalogie est une pratique ayant pour but de rechercher ses ancêtres et les situer dans le temps de manière à en apprendre davantage sur son origine ethnique, sociale, géographique, ainsi que sur le mode de vie de ses ancêtres. Science annexe de l'histoire, elle peut-être réalisée par un généalogiste professionnel ou de manière personnelle.
Il existe différents types de généalogie : - la généalogie ascendante, qui a pour but de rechercher les ancêtres d'une personne
- la généalogie descendante, qui consiste à rechercher les descendants d'une personne
- la généalogie successorale, qui est pratiquée par des professionnels à la demande d’un notaire lors d’une succession
- la généalogie agnatique, qui s’intéresse uniquement à l'ascendance mâle d'une personne
- la généalogie cognatique, qui a pour but de rechercher les ascendants et descendants n'ayant pas le même nom
Avant de devenir le véritable phénomène de société qu'il est aujourd'hui, nous verrons que la généalogie fait partie des sciences les plus anciennes de l'histoire de l'humanité !

Histoire de la généalogie

La généalogie : de l’antiquité à la Révolution Française

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"Marcus, père d'Octavius, fils de Tullus, petit-fils de Maximus et arrière-petit-fils de Lucius", pouvons-nous lire sur une inscription romaine. Nous pouvons déceler dans chacune des grandes civilisations antiques un attachement particulier, parfois d'ordre divin, à la connaissance de leur filiation.
La Bible, et surtout la Genèse, apparaît comme un traité de généalogie descendante qui devait permettre de distinguer les tribus, définir leur hiérarchie mutuelle et montrer que les élus de Dieu descendent du premier homme créé par ce dernier. La mythologie grecque dessinait également la généalogie de ses dieux et de ses héros. Les civilisations arabes se représentent comme les descendants du prophète Mahomet et attachent également une grande importance à leur filiation : certains disent que leur particularité d'écrire de droite à gauche témoignerait de cette attitude tournée vers le passé. Enfin, il est important de noter le rapport cultuel qu'entretenaient les Chinois avec leurs ancêtres représentés par des tables funéraires, accueillant les offrandes de leurs descendants.
Le Moyen-âge s'intéressait à la généalogie pour des raisons strictement religieuses et pratiques : le droit canonique interdisant le mariage entre deux êtres liés par le même sang, il fallait pouvoir prouver la non consanguinité par un "tableau généalogique". Mais c'est surtout pendant la Renaissance que se développa la généalogie en tant que science et que le métier de "généalogiste" apparut. Cependant, en France, elle ne s'appliquait qu'aux nobles masculins car elle avait pour finalité de justifier certains titres de noblesse et s'octroyer les privilèges fiscaux, se transmettant seulement d'hommes à hommes.

La "généalogie nouvelle"

Après la Révolution Française, les hommes de la bourgeoisie naissante demandaient leur service aux pseudo-généalogistes afin de redorer leur lignée, discréditant ainsi la discipline. C'est à partir de la seconde moitié du XIXème siècle que la généalogie se détache du statut de "pseudo-science" qu'elle avait jusque-là pour atteindre celui de "science". Elle un objet : la filiation ; une méthode : analogue à celle de la recherche historique, qui consiste à étudier les documents du passé pour en tirer des hypothèses et des conclusions ; un but : établir une histoire à l'échelle familiale. Cependant, comment expliquer qu'elle soit devenue depuis quelques décennies aussi populaire et pratiquée par autant d'amateurs ?
Cet engouement pour la généalogie serait le fruit de plusieurs évènements historiques ayant engendrés la dispersion de très nombreuses familles, tels que les ères industrielles ou le "boom" économique des années 1960, et donc, d'un désir pour d'innombrables personnes de remonter aux sources et de retrouver leurs racines. Aujourd'hui, l'accès à de nombreux types de documents (états civils, livrets de famille etc.), les progrès de la génétique, l'apparition de la psychogénéalogie et les logiciels numériques spécialisés encouragent nombre de curieux à entamer des recherches généalogiques par eux-mêmes. Certains sondages montrent que 60% des français s'intéressent à leur généalogie, si bien qu'on ne saurait nier le phénomène de société qu'elle est devenue. Associations, revues spécialisées, guides, livres se sont multipliés pour aider l'homme contemporain soumis aux réalités migratoires et économiques à mieux se repérer.

Comment faire ses recherches généalogiques ?

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Par où commencer mes recherches en généalogie ? Pour orienter vos recherches, il est essentiel de répondre à la question suivante : Quelles sont les recherches que je souhaite mener ? Les recherches généalogiques peuvent être plus ou moins étendues : vous pouvez très bien rechercher toutes les personnes qui composent votre arbre généalogique, comme étudier qu'une seule branche de l'arbre. Dans ce cas, vous remontez tous les porteurs d'un même nom de famille, ce qui relève de la généalogie agnatique.
Dans le cas où il ne s'agirait d'étudier que les lignées féminines, on parlera de généalogie cognatique. Vous pouvez aller bien plus loin et par exemple étudier l'histoire d'un village en reconstituant toutes les familles grâce aux registres paroissiaux, états civils et actes notariés. S'il vous tarde de passer à l'action et rechercher vos ancêtres, vous pouvez lire ce petit guide qui liste tous les documents officiels et pièces essentielles pour une recherche généalogique ambitieuse.



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